Une caresse pour l’extrême
date :
08/1981
catalogue raisonné
1775
media
Acrylique sur papier marouflé sur toile
hauteur
67.00
largeur
79.00
inscriptions
Monogramme en bas à droite, titré, daté, signé au dos.
collection Privée
notice
Michel Butor envisage la gestuelle comme signature "Une bonne partie de la peinture gestuelle peut être interprétée comme un développement de la signature. L'artiste en effet prétend ne nous intéresser que par son graphisme, c'est à dire la manière dont il manie son pinceau ou sa plume, ce qui l'identifie véritablement dans sa griffe, fait qu'elle est véritablement sienne. C'est là le véritable sujet de son oeuvre; or c'est bien dans la signature que ce graphisme est le plus travaillé et en même temps le plus direct, mais elle est devenue si grande que le tableau ne suffit pas à la contenir; nous n'en voyons que des bribes : une immense boucle, un paraphe saisissant dans son lasso un mur entier, et il faudra la redoubler en bas à droite." (Les mots dans la peinture", Genève, Skira, 1969, p.101)