label extraits :
Sur un étang gelé, une nappe de brouillard noir, des débris d’oiseaux, des os qui s’entrechoquent. Ainsi va ma peinture. Par la masturbation, je cherche à faire du bruit. Que sont belles les baleines ! Je découvre des peaux qu’à loisir je rapetisse. Mes démons viennent de loin et à pied. Leurs meurtrissures plantaires me vrillent l’estomac. Je souffre, je sulfure, je me prends à la gorge, j’asphyxie mon cerveau, je succombe à l’angoisse, je m’abandonne au vide, je me désole enfin. Bref, je meurs mais une peinture est accomplie.