Il n'y a ici aucune respiration, aucune zone aérée où le regard pourrait se reposer et échapper à cette sensation d'étouffement. Toute la surface a été griffée par de petits coups de pinceau acérés faisant penser à des flamèches blanches et jaunes. La couleur a été réparties avec des petites touches nerveuses qui se dévelopent comme des filaments et acquièrent la grâce d'arabesques. Cet enchevêtrement donne naissance à un véritable labyrinthe, et le spectateur s'abîme dans un espace homogène sans points focaux ni zones privilégiées. MD