Tout en soulignant l'automatisme comme une incursion dans l'inconscient sur la toile, Claude Lorent a bien compris que l'oeuvre de Jean Raine est avant tout un cri poussé, une formidable envie de vivre et d'échapper à l'obsession de la mort: "Son désir de liberté créatrice le conduit à vouloir connaître des états seconds, transes médiumniques chargées de tourments, d'angoisses, de visions ténébreuses voire cauchemardesques et, dans ces moments privilégiés pendant lesquels l'inconscient peut agir, surgir, se révéler, il peint avec une violence gestuelle qui traduit l'intensité d'une déchirure interne, voire même au niveau des images le macabre comme si la mort était contenue dans cette naissance picturale". ("La Nouvelle Gazette" 2 Octobre 1980 "Regard sur les arts plastiques"). Cité par MD.