La barbe du Capitaine Flint
date :
1981
catalogue raisonné
1752
media
Acrylique sur papier marouflé sur toile
hauteur
67.00
largeur
79.00
inscriptions
Monogramme en bas à droite
collection Privée
notice
Jean Raine s'en tire par un rire sardonique lorsqu'en 1984 il intitule son exposition à Villeurbanne "Oeuvre posthumes ou presque". C'est peut-être par désir de mettre le personnage au placard dira Claire Peillod mais c'est peut-être encore pour apporter un autre souffle à son oeuvre car telles lignes de Cocteau n'auraient-elles pas pu être siennes : "Si j'écris, je dérange. Si je tourne un film, je dérange. Si je peins, je dérange. Si je montre ma peinture je dérange ou je dérange si je ne la montre pas. J'ai la faculté de dérangement. Je m'y résigne car j'aimerais convaincre. Je dérangerai après ma mort. Il faudra que mon oeuvre attende l'autre mort lente de cette faculté de dérangement. Peut-être en sortira-t-elle victorieuse, débarassée de moi, désinvolte, jeune et criant : Ouf!" (J.Cocteau, "journal d'un inconnu" Grasset, Paris, 1952, p.116)