L’Horreur de l’ombre
date :
08/1970
catalogue raisonné
1011
media
Acrylique sur papier marouflé sur toile
hauteur
100.00
largeur
100.00
inscriptions
Monogramme en bas à droite
collection Particulière
notice
Le serpent est un élément plastique intéressant car c'est une forme très simple, une visualisation de la ligne, mais d'une ligne vivante. Dans "Pensées détachées sur la peinture, la sculpture et la poésie" in "L'Oeuvre esthétique", Paris, Garnier, 1968, p.788), Diderot écrit : "La ligne ondoyante est le symbole du mouvement et de la vie; la ligne droite est le symbole de l'inertie et de l'immobilité. C'est le serpent qui vit, ou le serpent glacé." Sans commencement ni fin, elle s'anime et devient susceptible de toutes les métamorphoses, de toutes les représentations. Tantôt mâle, tantôt femelle, le serpent porte en lui, indifféremment, les deux sexes, et participe ainsi de l'ambiguité des toiles de Raine. MD