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Jean et Vincenzo (1973)

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Sans cesse
l’agriculture perturbe le paysage
La vigne darde ses fruits vers le coeur de la terre.
S’associent et se dissocient les paroles
tâtonnant des antennes comme font les fourmis
alors que la nuit s’élargit du crépuscule à l’aurore
et qu’arbres et maisons chevauchent les éclairs
pour fuir ainsi la mort,
le jour fond
d’aurore au crépuscule
inexorable et lourd de ce qui nous angoisse.

Le corbeau a émis son verdict en termes peu amènes
et s’est enfui. Aussi vers l’occident
s’estompe l’hirondelle.
Jean et Vincenzo
consument couleurs et mégots de crayons
dans l’attente d’une colombe
balayant le déluge