Jean Raine

Biographie 1927 - 1986


1927 Nait le 24 janvier à Schaerbeek, place des Bienfaiteurs, dans une famille qui, du côté maternel, le fait baigner très tôt dans l'art lyrique et, par son oncle maternel, dans la peinture.
 
Romaine Geenen née Delva mère de Jean  Romaine Geenen née Delhaye
mère de Jean
1934 Emménage 225, avenue Herbert Hoover à Woluwé St Lambert, maison que son père a fait construire.
1935 Mort de son père. Est proclamé "chef de famille" par sa mère.
1936 Arrivée des premiers juifs allemands réfugiés. La maison familiale est un relais vers leur émigration plus lointaine.
1938 Fait la connaissance d'une famille juive allemande et début de son premier amour pour "Doris".
 
Doris Hultzinger  Doris Hultzinger   JR adolescent  JR adolescent
1939 Entre en sixième au Lycée Adolphe Max où le Professeur de français est Fernand Verhesen, poëte, humaniste, ouvert et indulgent à toutes les audaces.
 
Les professeurs du Lycée Adolphe Max  Les professeurs du Lycée Adolphe Max ;
Fernand Verhesen est le premier à gauche
1940 Invasion de la Belgique par les Allemands ; premier bombardement de Bruxelles.
 
Le dix mai 40 à l'aube  Le dix mai 40 à l'aube
1941 Prend connaissance du premier des trois volumes du théâtre complet de Michel de Ghelderode ; sonne à sa porte et sympathise avec lui.
 
Michel de Ghelderode (Photo extraite du film "Michel de Ghelderode" de Luc de Heusch et JR)  Michel de Ghelderode (Photo extraite du film
"Michel de Ghelderode" de Luc de Heusch et JR)
1943 Les rencontres capitales s'échelonnent avec le groupe surréaliste belge, firstement à la "Taverne" du Palais des Beaux Arts. Par l'intermédiaire du Duc D'Ursel, auteur du film surréaliste "La Perle", il fait la connaissance d'André Thirifays, fondateur de la Cinémathèque de Belgique. Rencontre Marcel Lecomte, René Magritte, Louis Scutenaire, André Souris.
 
Magritte et JR au bistrot  Magritte et JR
au bistrot
  Louis Scutenaire et JR au Musée d'Ixelles lors  de l'exposition pour les 20 ans de la revue Phantomas  Louis Scutenaire et JR au Musée d'Ixelles lors de l'exposition pour les 20 ans de la revue Phantomas
 
Marcel Lecomte et Patrick Waldberg  Marcel Lecomte et Patrick Waldberg
1944 Décide d'abréger ses études secondaires, prépare un examen d'académie avec Luc de Heusch et Hubert Juin puis entre à l'Université de Bruxelles. S'y inscrit en Sciences politiques et administratives, en Droit, Histoire de l'Art et Archéologie. Echoue magistralement en Droit civil.
 
Luc de Heusch  Luc de Heusch
1945 Pour gagner sa vie travaille aux Editions du Fresne et à d'autres petits travaux. Avec la Libération devient un familier des "Dimanche de Luc Hasaerts" créateur du Séminaire des Arts. Il y fait la connaissance de tout ce qui compte dans le monde des Arts et des Lettres tant belges qu'étrangers de passage à Bruxelles. Parmi eux Pierre Alechinsky qui restera un ami de toujours avec et malgré Cobra, Goemans, Paul Delvaux, Henri Storck. Dès que la situation militaire le permet, il se rend en Hollande et y découvre au Stedelyk Museum d'Amsterdam une exposition de jeunes peintres hollandais organisée par Sandberg qu'il rencontre. A son retour rédige un article sur ces artistes, article d'ailleurs refusé par le Journal des Beaux-Arts. Il s'agissait de ceux qui feront plus tard partie du mouvement Cobra.
 
Henri Storck et JR  Henri Storck et JR
en Flandres
  Pierre Alechinsky et JR  Pierre Alechinsky et JR
1946 Période d'effervescence sur tous les plans. A Bruxelles, le Palais des Beaux Arts est une plaque tournante où se retrouvent artistes, peintres, musiciens et écrivains du monde entier. J.R. participe à toutes les manifestation de l'époque. Dans le cadre du Jeune Théâtre du Séminaire des Arts, collabore aux décors de la pièce de Vitrac "Victor ou les enfants au pouvoir". Y fait la connaissance de Michel de Ré, Juliette Gréco, Georges Malkine et surtout de Nadine Bellaigue qu'il épousera plus tard. A la même époque, Henri Langlois organise au Bon Marché la première exposition à l'étranger de la Cinémathèque française. J.R. collabore avec lui, donne des conférences sur le pré-cinéma et sur le dessin animé. Part travailler à Paris avec Langlois. Faisant ainsi coincider vie sentimentale et vie professionnelle J.R. rejoint Nadine Bellaigue à Paris et travaille à la Cinémathèque. Cette même année il rencontre André Breton à son retour d'Amérique puis grâce à lui, Pierre Mabille qui aura plus tard une importance capitale dans son existence ainsi que Matta, Victor Brauner, Jacques Hérold et tous ceux qui ont gravité autour du surréalisme.
 
JR et Henri Langlois à la Cinémathèque française  JR et Henri Langlois
à la Cinémathèque française
  JR, une amie, Pierre Alechinsky et Henri Pichette  JR, Nadine Bellaigue, Pierre Alechinsky
et Henri Pichette
 
Mariage de JR avec Nadine Bellaigue (de gauche à droite, Henri Geenen frère de Jean, Romaine sa mère, Tita Thirifays, JR, Nadine Bellaigue et le duc d'Ursel, témoin du marié  Mariage de JR avec Nadine Bellaigue (de gauche à droite, Henri Geenen frère de Jean, Romaine sa mère, Tita Thirifays, JR, Nadine Bellaigue et le Duc d'Ursel, témoin du marié
1947 A 20 ans, il va rencontrer à la Cinémathèque d'autres grands noms du monde artistique et cinématographique : Cavalcanti, Musidora, Lotte Eisner, Marie Epstein, Julia Veronesi. C'est une période de misère noire. La Cinémathèque bat de l'aile sur le plan financier. Il se débrouille dans une pauvreté qui va durer plusieurs années. Inscrit à l'Université, en Psychologie, suit les cours de Lagache, de Wallon. Malgré les difficultés travaille à de nombreux films avec Henri Storck ; monte le "Perséphone" de Luc de Heusch, et en réécrit le commentaire. Naissance de Boris, son premier fils.
 
JR et Iris Barry conservateur de la cinémathèque de New York  JR et Iris Barry conservateur de
la cinémathèque de New York
 
Henri Langlois  Henri Langlois   JR avec Lotte Eisner et Mary Meerson à la Cinémathèque française  JR avec Lotte Eisner et Mary Meerson
à la Cinémathèque française
1949 Commence "Le Test du Village", film scientifique qu'il réalise avec le conseil de Pierre Mabille.
 
Portrait de Pierre Mabille par Jean Raine  Portrait de Pierre Mabille par Jean Raine
1950 Lorsqu'il est de passage à Bruxelles, loge au "Marais" maison communautaire où vivaient de nombreux artistes et qui servit de relais aux membres du mouvement Cobra de passage en Belgique. Publie dans plusieurs numéros de la revue, participe à l'organisation du festival du film expérimental et abstrait de Knokke le Zoute. Y défend Kenneth Anger.
 
JR et Kenneth Anger en 1950  JR et Kenneth Anger en 1950
1951 Prépare l'exposition internationale de Liège avec Pierre Alechinsky et y est, en particulier, responsable du second festival du film expérimental et abstrait. Donne conférences et films dans de nombreuses villes. Fait connaître en Europe "Dreams that money can buy" de Hans Richter ainsi que l'oeuvre de Mc Laren. Se sépare de Nadine Bellaigue.
 
Le groupe des Cobra belges lors de la dernière exposition Cobra à Liège en 1951  Le groupe des Cobra belges lors de la dernière
exposition Cobra à Liège en 1951
1952 Fait la connaissance d'Antoinette Petrov, sa seconde femme. S'installe pendant quelques mois à Bruxelles où il occupe divers métiers comme représentant en dalles de vinyl, électro-ménager...
 
Mariage de JR et Antoinette Pétrov  Mariage de JR et Antoinette Pétrov :
Au 2ème rang, une amie, Micky Alechinsky, Maurice Wyckaert, sa femme
Au 1er rang, Luc de Heusch, une amie, Antoinette Pétrov, JR et Henri Geenen
1953 - 1956 Collabore à divers films avec Henri Storck, Henri Kessels, Luc de Heusch. Il en écrit le plus souvent les commentaires et participe aux scénarios. "Jeu de Construction" de Henri Kessels (scénario et découpage) ; "Goût moderne" de Luc de Heusch (coréalisation et commentaire) ; "Les Ports belges" de Henri Storck (assistant à la réalisation, scénario et commentaire) ; "Le Festival de Cannes" de Luc de Heusch (découpage et commentaire) ; "Pêcheurs flamands dans la tempête" de Henri Kessels et Serge Vandercam (découpage et commentaire) ; "Ruanda" et "Fête chez les Hamba" de Luc de Heusch (aide au montage et commentaire).
 
Luc de Heusch  Luc de Heusch au centre avec une amie : Gina ?
1956 En coréalisation avec Luc de Heusch tourne un film de 30 minutes sur Michel de Ghelderode produit par la télévision belge. Ce film est sélectionné pour le festival de Cannes de 1957.
 
Michel de Ghelderode  Michel de Ghelderode  Michel de Ghelderode (photos extraites du film de Luc de Heusch et Jean Raine)
1957 Réintègre la Cinémathèque française, peint et écrit des oeuvres perdues depuis, dont deux pièces de théâtre : "La Fourchette" et "Socrate". Est nommé secrétaire de la Fédération Internationale des Archives du Film.
1958 Dans le cadre des manifestations organisées durant l'exposition universelle de Bruxelles, participe à la préparation d'une grande exposition de la Cinémathèque française à Charleroi. Louise Brooks y était invitée par Henri Langlois. Travaille avec Oleg Tourjansky et Philippe Rivier à des projets de films trop ambitieux qui n'aboutiront pas pour des raisons financières. Divorce d'avec Antoinette Pétrov. Reprend plus intensément que jamais la peinture dont ses activités cinématographiques l'avaient détourné. Est hospitalisé à Bruxelles.
 
Portrait de JR  Portrait de JR par Philippe Rivier
en vue d'un film jamais réalisé
1959 Se lie d'amitié avec quelques camarades rencontrés à l'hôpital, fait de la peinture en bâtiment avec son frère Henri. Collabore avec Henri Storck à divers films documentaires. Est conseiller artistique d'un film sur René Magritte tourné par Luc de Heusch et Jacques Delcorde.
 
Sanky et JR faisant signer le livre de Waldberg par René Magritte  Sanky et JR faisant signer,
par René Magritte,
le livre de Waldberg
  JR et Henri Storck visitant une exposition  JR et Henri Storck
visitant une exposition
1960 Retourne à Paris, continue à travailler avec Henri Langlois mais s'englue de plus en plus dans ce qu'il appelle l'absurde. Se met à peindre et à écrire frénétiquement tout en buvant beaucoup. Rédige le "Journal d'un Délirium" et réalise une centaine de peintures en utilisant du cirage, de l'encre, des crayons de couleurs, des colorants alimentaires et des fonds de tubes de peinture à l'huile de Pierre Alechinsky. La plupart de ces peintures étaient données à qui en voulait et sont actuellement dispersées, bien souvent pas même signées. Apparemment Jean Raine cherche sa mort.
 
JR et Henri Langlois à la Cinémathèque française  JR et Henri Langlois
à la Cinémathèque française
1961 Le 13 octobre il est rapatrié par Pierre Alechinsky sur Bruxelles pour une nouvelle hospitalisation. 21 jours de coma, d'illusoires avis nécrologiques et Jean Raine ressuscite. Encore fragile se remet au travail. Met en scène avec des malades, diverses pièces de théâtre dont une oeuvre d'Ionesco et "Les Trois Chapeaux Claques" de Miguel de Mihura. Ses études de Psychologie reprennent un sens.
 
Sanky Raine au Club Antonin Artaud  Sanky Rolin Hymans au Club Antonin Artaud, photo Marcel Broodthaers   Marcel Lecomte, Marcel Broodthaers et sa fille Sylvie Van Hiel, JR et Sanky Rolin Hymans  Marcel Lecomte, Marcel Broodthaers et sa fille Sylvie Van Hiel, JR et Sanky Rolin Hymans
 
Marcel Broodthaers  Marcel Broodthaers,
en 1962
  Affiche pour "Scène à quatre"  Affiche pour "Scène à quatre"  Affiches pour "Scène à quatre", pièce mise en scène par JR
1962 - 1965 Il retrouve les sources de ses convictions premières. Persuadé que la "culture" est un des fondements existentiels et une thérapie indispensable à l'équilibre de la personnalité. Travaille avec Sankisha Rolin Hymans, infirmière sociale, rencontrée à l'hôpital, à la création du Club Antonin Artaud. Ignorant le sommeil et les nuits, il partage son temps entre la gestion du Club, des actions thérapeutiques, la peinture en bâtiments, (qui lui assurent un minimum vital d'ailleurs complété par l'aide d'amis et surtout celle de Marcel Guttmacher). Il se lance en peinture dans de grandes entreprises qui deviendront la série des grandes encres. Ses activités scientifiques le déterminent à ne plus boire. Il renonce pendant plusieurs années à pratiquer ce dont beaucoup ont parlé mais que peu ont expérimenté : le dérèglement de tous les sens. Il veut prouver qu'existent des différences profondes entre éthique et esthétique. Etre surréaliste pour lui est une manière de vivre et c'est dans cet esprit qu'il renoue avec d'anciennes amitiés : Magritte, Scutenaire, Florent Welles et surtout s'en fait de nouvelles dont Marcel Broodthaers. Il adhère inconditionnellement au Pop Art, redécouvre dans cette optique l'état d'esprit avec lequel il n'avait jamais vraiment rompu : le dadaïsme.
 
JR et René Magritte  JR et René Magritte à la Galerie Saint Laurent en 1962   JR et Marcel Broodthaers  JR et Marcel Broodthaers
chez Marcel et Maria Broodthaers
1965 Epouse Sankisha Rolin Hymans, naissance de son deuxième fils Pierre François.
 
Mariage JR et Sanky Raine  Mariage JR et Sanky Raine,
photos Marcel Broodthaers
  JR à la naissance de son second fils Pierre François  JR et son second fils Pierre François
 
JR et Christiane Rochefort qui préfaça son expositions à la galerie du Ranelagh en 1966  JR et Christiane Rochefort qui préfaça son expositions à la galerie du Ranelagh en 1966   JR peignant l'une de ses grandes encres à Comacina sur le lac de Côme  JR peignant l'une de ses grandes encres à Comacina sur le lac de Côme en 1965
1966 - 1968 S'envole pour les Etats Unis où il il séjournera deux ans à San Francisco et y exposera à sept reprises dans la région et à Los Angelès. A partir de cette époque les évènements deviennent si nombreux qu'il est difficile de condenser. Quantité d'articles et d'études en rendent compte.
 
JR près de Los Angeles  JR près de Los Angeles,
dans le désert des Mohaves
1968 - 1972 Réside à Rochetaillée sur Saône, près de Lyon où son épouse enseigne à l'école internationale d'enseignement infirmier supérieur. Grâce aux critiques René Déroudille et Jean-Jacques Lerrant venus visiter son atelier, il exposera enfin à Lyon et à Paris. C'est à l'occasion de cette première exposition lyonnaise que Christiane Druguet et Jean-Jacques Lerrant réalisent, pour la télévision régionale, un film intitulé "Rencontre avec Jean Raine". JR connut Ivan Alechine, fils de Pierre Alechinsky, dès sa petite enfance. A partir de 1970 Ivan venait souvent retrouver Jean à Rochetaillée et leur amitié jamais démentie, se poursuivit pendant plus de 15 ans.
 
JR avec Jean-Jacques Lerrant, pendant le tournage d'un film pour la télévision régionale en 1972  JR avec Jean-Jacques Lerrant,
pendant le tournage d'un film
pour la télévision régionale en 1972
  JR et Ivan Alechinsky  JR et Ivan Alechinsky
  C'est durant les étés, près de Calice Ligure, qu'il retrouve ses amis Théodore et Marion Koenig et parmi les très nombreux artistes regroupés autour de la galerie "Il Punto" de calice ligure. Il fait la connaissance de celui qui sera pour lui un ami très cher et très fidèle, Vincenzo Torcello avec lequel, en 1973, il réalisera une série de pastels à quatre mains et publiera un recueil de poèmes et de textes "Agronomie et fausse réalité".
 
JR et Théodore Koenig  JR et Théodore Koenig à Finale Ligure, Italie, en 1972   JR et Vincenzo Torcello  JR et Vincenzo Torcello
1974 - 1979 Ce travailleur qui ne fait plus rien n'est pas un paresseux. Trop et trop peu d'évènements se bousculent. De très nombreuses expositions ont lieu en Italie, Belgique, Paris et Lyon.
 
JR au Théâtre du Huitième à Lyon  JR lors de l'exposition au Théâtre du Huitième à Lyon, en 1974, dans un décor de Herr Puntila   Les artistes de la galerie "Le Soleil dans la Tête"  Les artistes de la galerie "Le Soleil dans la Tête" à Paris en 1976
 
Jean-Jacques Lerrant, Nadine Lévèque, Pierre Prévert et JR  Jean-Jacques Lerrant, Nadine Lévèque, Pierre Prévert
et JR devant la Galerie le Soleil dans la Tête
1980 En 1980, Frédéric Compain réalisera un film important intitulé "Jean Raine, artiste et modèle" qui ne sera programmé qu'en 1990 lors de la première émission d'Océanique" sur France 2. C'est aussi vers cette date que les enfants et petits enfants de JR furent photographiés à l'occasion d'un vernissage à Paris à la Galerie de Bertand Puvis de Chavannes qui contribua très efficacement à faire connaître l'oeuvre de JR pendant les années qui suivirent sa mort.
 
JR et Frédéric Compain  JR et Frédéric Compain qui, en 1980, réalisa un film "Jean Raine artiste et modèle" projeté lors de l'émission "Océanique" sur France 2   Boris et Thibault Geenen avec Pierre-François Raine  Boris Geenen, fils aîné de JR, ainsi que son petit fils, Thibault, avec Pierre-François Raine, le second fils de Jean Raine
1981 - 1986 A partir de 1981, JR peint à nouveau de grands formats. En mars 1986 il s'attaque à de grandes compositions destinées à l'impression sur tissus. Il meurt à Rochetaillée le 29 juin 1986.
 
JR et Jean-Clarence Lambert  Jean Raine et Jean-Clarence Lambert à Rochetaillée vers 1981   JR peignant  JR commençant une très grande acrylique dans son atelier de Rochetaillée sur Saône en 1981
 
JR et Jean de Breyne  JR à Rochetaillée, avec Jean de Breyne qui sera le dernier à l'exposer de son vivant à la galerie l'Ollave à Lyon   JR et Edmond Lévy  JR et Edmond Lévy, grand ami de JR et préfacier du recueil : "Scalpel de l'indécence" à Gènes en 1984