Éloge de l’arbitraire

Le bottin des condamnés

date :
1964
catalogue raisonné
0531
media
Encre sur papier de coupe marouflé sur toile
hauteur
148.00
largeur
194.00
inscriptions
Non signé
collection Privée

notice
L'oscillation constante entre figuration et abstraction rappelle la problématique de Jackson Pollock, dont beaucoup d'oeuvres possèdent des figures perceptibles, notamment pour les peintures en noir et blanc. Lee Krasner Pollock déclarait ainsi : "Nombre d'entre elles, nombre des plus abstraites commencent avec une image plus ou moins reconnaissable -des têtes, des fragments de corps, des créatures fantastiques. J'ai demandé une fois à Jackson pourquoi il ne finissait pas le tableau quand s'y trouvait une image aboutie. Il a dit : "J'ai choisi de voiler l'imagerie." (An interview with Lee Krasner Pollock by B.H. Friedman", cat, expo, Marlborough Gallery, New York, 1966). Pourtant, si Pollock choisit d'abandonner la figuration, Raine cherchera toujours à s'y rattacher de près ou de loin, selon les périodes. MD